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La c.ia américaine et ces branche de renseignement/les opération clandestins de la cia

 

La c.ia américaine et ces branche de renseignement

comment  les americain manipule le monde

les opération clandestins de la cia

 

Intelligence Community : CIA • AIA • AI • DIA • NGA • NRO • NSA • ONI • FBI • DEA • INR • Autres : SSB • NCS • PFIAB • NCIS • NCTC • Anciens : OSS • OSP

 

            En 1989, la CIA, en coordination avec la DGSE et le Secret Intelligence Service, réussit a faire exfiltrer plusieurs centaines de dissidents politiques chinois suite à la repression des manifestations de la place Tian'anmen dans le cadre de l'opération Yellow Bird ordonné par George Bush9.

 

 

site  Wikimedia

  

 

Poste de commandement mobile du FBI

Le Bureau fédéral d'investigation ou FBI   traduction de Federal Bureau of Investigation, est aux États-Unis le principal service fédéral de police judiciaire et un service de renseignement intérieur. Actuellement, la juridiction du FBI recouvre plus de 200 catégories de crimes fédéraux, faisant du FBI l'organisme d'enquête majeur du gouvernement américain. Ses attributions incluent l'anti-terrorisme, le contre-espionnage, le crime informatique et la médecine légale.

 

Établi en 1908, comme « Bureau d'investigation » (Bureau of Investigation ou BOI), ce service fut baptisé FBI en 1935. Son siège est situé à Washington, et ses bureaux sont disséminés dans plus de 400 villes américaines, et 50 ambassades dans le monde.

 

 

 

Avis de recherche du FBI.

Le FBI est sous la tutelle du Département de la Justice des États-Unis qui lui accorde son budget et définit ses priorités.

Les compétences du FBI portent notamment sur:

•          l'antiterrorisme

•          le contre-espionnage

•          le crime organisé (mafia)

•          les enlèvements (après celui du fils de Charles Lindbergh en 1932)

•          la criminalité financière

•          la collecte de renseignements généraux.

Sa devise officielle est Fidelity, Bravery, Integrity.

En 1996, il compte environ 10 000 agents et 13 000 employés, ainsi que 500 bureaux, dont 23 à l'étranger. En 2005, il compte 12 156 agents et 16 000 autres employés, dont de nombreux ingénieurs, médecins légistes, informaticiens et avocats.

Durant l'année fiscale 2006, son budget total est d'environ 8,7 milliards de dollars américains.

Historique

 

 

Le directeur du FBI J. Edgar Hoover en 1961.

En 1908, le « Bureau of Investigation » (BOI) fut créé par Charles Joseph Bonaparte-Patterson, alors Secrétaire de la Justice sous la présidence de Theodore Roosevelt, pour lutter contre le crime organisé à partir d'un groupe d'agents du United States Secret Service. Il s'agissait de lutter en particulier contre les « voleurs de terres » qui, dans l’Ouest américain, s’étaient approprié, avec la complicité de membres du Congrès et de fonctionnaires, des dizaines de milliers d’hectares appartenant à l’État.

Durant l'entre-deux-guerres, ses pouvoirs s'étendent suite aux difficultés des forces de police locale à faire respecter la loi. Les règlements de compte brutaux à Chicago sont monnaie courante ainsi que le trafic d'alcool (la prohibition est alors en vigueur). Il fut renommé « Federal Bureau of Investigation » en 1935. Le service se fit rapidement connaître grâce à une excellente politique de relations publiques.

Sous la direction de J. Edgar Hoover, nommé le 10 mai 1924 et demeuré en poste jusqu’à sa mort en 1972, le FBI s'intéressa particulièrement aux activistes politiques non accusés de crimes. Il fallut que Franklin Delano Roosevelt intervienne pour mettre un terme à ces enquêtes.  .

Ce fut jusqu’à la création de l'OSS le seul grand service américain qui faisait du renseignement à l'étranger sur le terrain essentiellement grâce à ces bureaux en Amérique Latine. Avec la création de la CIA, cette fonction lui a été retirée.

Dans le domaine du contre-espionnage, il fut très efficace contre les agents de l'Allemagne nazie puis durant la guerre froide, la cible prioritaire fut les réseaux du bloc de l'Est. L'arrestation de Rudolph Abel fut l'un de ses succés.

De 1956 a 1971, une opération secréte nommée COINTELPRO surveilla les mouvements "dissidents" allant du Ku Klux Klan au Black Panther Party.

Depuis 1994, en cas de bavure policière aux États-Unis, le FBI peut étre chargé de l'enquête.

Formation des agents

À titre d'exemple, au début de l'année 2005, le « Bureau » a reçu 115 000 candidatures pour n'en retenir que 2 900.

Les postulants au poste d'agents sont formés dans la FBI Academy sur le campus de Quantico, qu'elle partage avec la FBI National Academy, qui s'occupe des cours de perfectionnement pour des policiers américains et étrangers chevronnés.

Pour être admis au FBI, il faut un diplôme universitaire et être âgé de 23 à 37 ans, la moyenne d'âge est de 30 ans, car l'on exige des recrues qu'elles aient acquis des expériences professionnelles.

Environ un tiers des nouveaux agents viennent des forces armées, mais les candidats proviennent désormais de toutes les couches sociales et groupes ethniques du pays après avoir eu, jusqu'au années 1960, la réputation d'être réservé à la majorité WASP (White Anglo-Saxon Protestant).

Ils arrivent à Quantico par groupes de 50 et s'entraînent pendant 17 semaines aux techniques de filature, au tir (120 heures) et à l'utilisation des sciences pour le recueil d'indices. Ce premier entraînement est suivi de deux années de formation sur le terrain.

Anecdotes [modifier]

En 2003, quelques 1 200 agents ont été formés, un record dans l'histoire du FBI.

Les salaires démarrent à 55 000 dollars américain par an pour un agent débutant.

Les agents fédéraux sont souvent surnommés G-men (Government men).

Le sceau du FBI à été crée par Leo Joseph Gauthier et fut utilisé pour la première fois en 1941 2.

Liste des directeurs   

•          J. Edgar Hoover (12 décembre 1924)

•          Patrick Gray (3 mars 1972)

•          William Ruckelshaus (27 avril 1973)

•          Clarence Kelley (9 juillet 1973)

•          William Webster (23 février 1978)

•          William S. Sessions (26 mai 1987)

•          Louis J. Freeh (1er septembre 1993)

•          Robert S. Mueller III (4 septembre 2001)

Notes  

1.         ↑ Parmi les écrivains espionnés on dénombre Pearl Buck, Truman Capote, John Dos Passos, Theodore Dreiser, William Faulkner, Ernest Hemingway, John Steinbeck, Thornton Wilder, Sinclair Lewis, Romain Gary, Tennessee Williams et bien d'autres, Le Monde, édition datée du 20/11/1987, «Quand le FBI espionnait les écrivains américains»

 

 

             

Services de renseignement des États-Unis

Intelligence Community : CIA • AIA • AI • DIA • NGA • NRO • NSA • ONI • FBI • DEA • INR • Autres : SSB • NCS • PFIAB • NCIS • NCTC • Anciens : OSS • OSP

 

 

Emblème figurant sur le premier bâtiment de la CIA à Washington DC

La Central Intelligence Agency ou CIA (« Agence centrale de renseignement »), fondée en 1947 par la National Security Act, est l'une des agences de renseignements les plus connues des États-Unis. La CIA est chargée de l'acquisition du renseignement à l'étranger (notamment par l'espionnage) et de la plupart des opérations clandestines effectuées à l'étranger.

  

Présentation

Le quartier général de la CIA est actuellement et depuis 1961 sur le site de Langley, dans la ville de McLean en Virginie, aux États-Unis, à environ 40 km de Washington. Auparavant elle occupait des bâtiments délabrés connus sous le nom de Foggy Bottom, situés 2430 E Street à Washington DC. Elle a le droit de garder secrètes la plupart de ses caractéristiques : nombre d'employés, organigramme1, budget, etc. On estime qu'elle emploierait environ 16 000 personnes rien qu'à son quartier général de Langley, et environ 100 000 au total dans le monde entier. Ses budgets successifs ne sont généralement pas connus. Actuellement il serait de 3 à 5 milliards de dollars selon les estimations. Le chiffre de 28 milliards est souvent cité car révélé en 1987 mais il s'agit du budget de toute l'Intelligence Community, dont la part de la CIA à l'époque n'était que d'un milliard.

Organisation

La CIA s'organise en quatre directions principales :

•          la National Clandestine Service remplaçant depuis 2005 la direction des opérations, qui est responsable de la collecte du renseignement et de la conduite d'opérations clandestines. Cette direction est également responsable du recrutement, de la formation et du suivi des agents de renseignements en poste à l’étranger.

•          la direction du renseignement, qui constitue la branche analyse de la CIA et qui est responsable de l’exploitation et de la diffusion du renseignement.

•          la direction scientifique et technologique, qui a pour mission de concevoir de nouvelles technologies pour l’aide à la recherche du renseignement.

•          la direction de l’administration qui est responsable de tout le soutien administratif de la CIA.

Sur le terrain, le chef de station de la CIA est le plus haut responsable qui est chargé de diriger les activités de la CIA dans une capitale donnée.

Rôles

La CIA est chargée de fournir et d'analyser des informations sur les gouvernements, les entreprises et les individus de tous les pays du monde pour le compte du gouvernement américain. Elle est également chargée des opérations clandestines mais celles-ci, bien que souvent citées, ne représentent qu'environ 3 % des dépenses de l'agence

Législation

Actuellement la CIA est sérieusement réglementée et surveillée par les pouvoirs exécutifs et législatifs américains, bien que ce n'ait pas été toujours le cas par le passé.

De la création de la CIA au milieu des années 1970, aucun contrôle parlementaire n'a été établi sur « l'agence » (ni sur les autres services de renseignements américains)2. En 1975, deux commissions d'enquête parlementaires, dites commissions Church et Pike, auront droit d'enquêter sur les activités passées des services de renseignement.

Depuis 1975, le Congrès maintient deux commissions chargées de superviser les activités des services de renseignements américains, l'une, le SSCI (Senate Select Committee on Intelligence)3 dépendant du Sénat, l'autre, le HPSCI (House Permanent Select Committee on Intelligence), constituée par des membres de la chambre des représentants. Depuis cette époque, l'exécutif américain a établi un certain nombre de lois restreignant notamment les possibilités de mener des opérations clandestines, notamment par des Executive Orders émis par les présidents Gerald Ford (Executive Order 11 905), Jimmy Carter (E.O. 12 036) et Ronald Reagan (E.O. 12 333). La CIA n'a actuellement pas le droit de mener des actions sur le territoire des États-Unis, de mener des opérations clandestines sans en informer préalablement les commissions parlementaires, et, sauf ordre spécial du président des États-Unis, de mener ou contribuer à un assassinat.

  

Origine

L'agence est la descendante de l'OSS, dissous en octobre 1945 ; William Donovan, son créateur, propose alors à Harry Truman la création d'une nouvelle agence directement sous l'autorité du président. En dépit de l'opposition des militaires, du Département d'État et du FBI, le président met en place le Central Intelligence Group en janvier 1946. En 1947, il est transformé en CIA. La NSA sera créée peu de temps après en 1952.

En 1949, la CIA obtient l'autorisation d'utiliser des procédures fiscales et administratives confidentielles et devient exemptée des limitations habituelles dans l'utilisation du budget fédéral. Elle obtient aussi l'autorisation de dissimuler son organisation, ses fonctions, sa hiérarchie, ses salariés et la taille de son personnel.

Début de la guerre froide et création de la CIA  

La CIA a été créée à cause de la montée de la guerre froide, ce qui explique qu'à l'origine toute l'action de l'« agence » (aussi bien le renseignement que les opérations clandestines) est initialement dirigée contre l'Union soviétique et le bloc communiste, considérés comme le principal adversary (principal adversaire) des États-Unis. La CIA est donc le principal élément de la politique du containment (endiguement) du communisme édictée par Harry Truman agissant au-delà du rideau de fer. Les actions de la CIA au départ concernent surtout l'Europe, considérée comme le futur champ de bataille de la troisième guerre mondiale. La CIA s'aide notamment (comme tous les services secrets en fait) d'anciens nazis comme le général Reinhard Gehlen, y compris des criminels de guerre qui échappent ainsi aux poursuites judiciaires ; de véritables réseaux dits ratline sont formés pour les faire fuir (à noter que les services anglais, français et soviétiques ont fait de même, mais qu'ils n'ont jamais révélé leurs secrets contrairement à la CIA)[réf. nécessaire]. Les actions de la CIA reprennent souvent les tactiques de l'OSS pendant la Seconde Guerre mondiale, comme la propagande et des liens avec des groupes de résistants. Le fait que la guerre avec l'URSS semble inévitable au début de la guerre froide fait que la CIA s'intéresse plus aux opérations qu'aux renseignements. Les actions de la CIA contre le communisme sont de plusieurs types :

 

            les infiltrations d'agents pour animer des maquis anticommunistes dans les pays est-européens.

 

 Parmi les groupes soutenus figurent la résistance albanaise à Enver Hoxha qui fut décimée lors d'une tentative de renversement du pouvoir en avril-mai 1950 (sur 500 Albanais envoyés, on estime que 300 furent tués et une vingtaine faits prisonniers et exécutés par la suite), l'UPA ukrainienne et des groupes werwolf allemands (avec lesquels l'organisation de Reinhard Gehlen sert de lien). Ces opérations échoueront généralement, pour deux raisons : le fait qu'au moins une taupe des services soviétiques, le célèbre Kim Philby, était informée de ces opérations, dont les renseignements permirent souvent aux militaires communistes de neutraliser ces agents dès leur arrivée; mais aussi la mauvaise évaluation de la situation dans ces pays, qui prive généralement les maquis du soutien attendu de la part des populations locales. Ces maquis seront généralement anéantis à la fin des années 1940 ou au début des années 1950.

 

            la constitution (en collaboration avec l'OTAN) de cellules « stay-behind »

(littéralement : « laissés derrière »)

 

 c'est-à-dire de réseaux de résistance en Europe de l'ouest, devant être activées en cas d'occupation soviétique. La plupart des pays de l'Ouest en auront une; l'existence de ces réseaux sera rendue publique dans les années 1970. Le plus célèbre est le Gladio italien (en liaison avec la loge maçonnique P2), révélé dans les années 1980, qui regroupait des personnes proches de l'extrême-droite italienne. En 1952, l'United States Army ajoute une nouvelle composante indépendante de la CIA en créant les Special Forces ou « bérets verts », force spéciale destinée à agir dans les lignes ennemies et à encadrer des maquis qui se formeraient en temps de guerre.

•          la propagande anticommuniste vers les pays est-européens, notamment par les stations de radio Radio Liberty, lancée en 1948, et Radio Free Europe à partir de 1950, et dans une moindre mesure par l'USIA (US Information Agency) créée en 1953.

•          la lutte contre les partis communistes ouest-européens, notamment en France (financement du syndicat non communiste Force ouvrière4) et en Italie : 75 millions de dollars furent utilisés pour le financement de la Démocratie chrétienne, pour la propagande et l'aide logistique avant les élections d'avril 1948, qui donnèrent aux chrétiens-démocrates 48,5% des voix et rendirent le Parti communiste italien financé par le Parti communiste soviétique minoritaire.

•          la constitution de réseaux de renseignement dans les territoires communistes, initialement pour connaître les plans militaires soviétiques d'une invasion de l'Europe. Les Américains sont là aussi largement aidés par les Allemands avec la collaboration de la Gehlen Org, réseau de renseignements du général Reinhard Gehlen qui deviendra plus tard les services de renseignements de la RFA.

Espionnage et coups d'État  

Après les premières années de la Guerre froide, les États-Unis et l'Union soviétique comprennent que du fait de la dissuasion nucléaire la guerre a peu de chance d'éclater. Dès lors les affrontements changent et s'étendent partout dans le monde. De son coté, la CIA a compris que le bloc soviétique est bien trop solide pour espérer le voir s'effondrer par ses opérations clandestines comme la tentative du coup d'état en Albanie. La CIA commence à opérer hors d'Europe, en Asie-Pacifique notamment à partir de la guerre de Corée, mais ses actions en Corée du Nord sont généralement décevantes, ce qui motive la création par l'US Army des Special Forces en 1952. Parallèlement, dans le bloc soviétique, les opérations paramilitaires sont abandonnées et la collecte du renseignement s'intensifie et se diversifie : renseignements militaires, politiques, scientifiques… C'est ainsi que (pour ne citer que les cas les plus célèbres) au milieu des années 1950 des agents de la CIA creusèrent un tunnel à partir de Berlin-Ouest pour atteindre des câbles souterrains de communications militaires soviétiques sous Berlin-Est et les mettre sur écoute, et qu'est développé l'avion espion U-2 suivit du célébre trisonique SR-71 dont la dernière mission pour la CIA intervint en juin 1968. Mais en URSS, bon nombre de tentatives de renseignement, en particulier des défections, sont bloquées par James Jesus Angleton, le chef du contre-espionnage de la CIA qui est persuadé de l'infiltration de ses services par le KGB. Bien que la priorité de la CIA, dès sa création en 1947, soit le Bloc communiste, durant plusieurs années, l'Agence ne put y envoyer ses officiers sous couverture diplomatique, se heurtant aux objections du Département d'État américain.

Il faudra attendre 1953 pour que le premier officier de la CIA arrive en poste a Moscou. Ce sera Edward Ellis Smith, qui devait normalement traiter Piotr Popov, un officier du GRU recruté en Autriche. Mauvais départ : Smith sera compromis par le KGB, en lui jetant dans les bras une séduisante femme de chambre, et il sera rappelé d'urgence en 1956.

Les États-Unis et l'URSS vont rapidement se lancer dans une nouvelle rivalité : installer des gouvernements alliés dans un maximum de pays. C'est là que la CIA va mener la plupart de ses actions dans les décennies suivantes, en renversant des pouvoirs considérés comme hostiles.

•          Opération TP/AJAX : renversement du gouvernement de Mossadegh en Iran en 1954 et le retour du Shah Mohammad Reza Pahlavi.

•          OpérationPB/SUCCESS : renversement de Jacobo Arbenz Guzmán au Guatemala et mise en place d'une junte dirigée par Carlos Castillo Armas le 18 juin 1954. On a souvent cité le fait que Allen Dulles, alors DCI, et John Foster Dulles, secrétaire d'État du président Eisenhower, siégeaient au conseil d'administration de la United Fruit Company, dont certaines terres avaient été nationalisées sous Arbenz.

•          renversement de Patrice Lumumba au Congo par Mobutu Sese Seko fin 1960.

•          renversement du gouvernement Salvador Allende au Chili par un coup d'État, et son remplacement par Augusto Pinochet.

Également pour contrer l'influence communiste, la CIA parvient à se procurer une copie du rapport secret de Nikita Khrouchtchev dénonçant les crimes de Staline au XXe congrès du PCUS, qui est publiée dans le New York Times le 16 mars 1956 (le discours de Khrouchtchev a eu lieu le 25 février).

Mais la CIA va échouer sur ses tentatives de renversement de Castro à Cuba, notamment avec le retentissant échec du débarquement de la Baie des Cochons le 16 avril 1961, puis plusieurs tentatives d'assassinat du dirigeant cubain (voir opération Mongoose). À la suite de ces échecs, Allen Dulles, son DDCI Charles Cabell et le DD-P Richard Bissell sont contraints, par le président John Fitzgerald Kennedy, de démissionner. Celui-ci cherche à reprendre le contrôle de la CIA, devenue un « État dans l'État » en nommant des dirigeants qui lui sont fidèles. Kennedy sera assassiné à Dallas le 22 novembre 1963, et certains partisans de la théorie du complot soupçonnent l'implication d'agents et/ou ex-agents de la CIA dans ce meurtre (voir les pages assassinat de John F. Kennedy et théories dans l'assassinat de Kennedy).

Face à la difficulté d'infiltrer des agents dans les régimes communistes qui sont généralement des états policier et les limites des reconnaissances aériennes, le renseignement d'origine électromagnétique sera trés utilisé par l'Agence en collaboration avec les autres services comme la National Security Agency.

 

L'après-guerre froide

Nouvelles missions

 

Mikhaïl Gorbatchev avait déclaré peu après la chute de l'URSS : « J'ai fait la pire chose qui pouvait arriver aux États-Unis : je leur ai enlevé leur meilleur ennemi ». Cette remarque s'applique particulièrement à la CIA, dont la structure avait été créée pour lutter contre le communisme et l'URSS. À partir de la fin des années 1980 et de la direction de Robert Gates, la CIA cherche à s'adapter à la nouvelle situation mondiale et aux nouveaux problèmes qui menacent les États-Unis telle la guerre économique. Toutefois elle a eu tendance à adopter un comportement bureaucratique et à manquer d'efficacité. La CIA a ainsi été très critiquée aux États-Unis pour son absence de prévision du 11 septembre 2001. Depuis, l'Islam fondamentaliste est le nouvel ennemi prioritaire de la CIA5 dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.

 

Prisons secrètes de la CIA.

Le journal The Washington Post révèle l'existence d'un réseau mondial de prisons secrètes géré par la CIA6. Le quotidien précise que de telles prisons se trouveraient entre autres en Afghanistan et dans des pays d'Europe de l'Est ; il est aussi expliqué que ces prisons se situeraient à l'étranger en raison du caractère illégal de telles prisons aux États-Unis, les détenus n'ayant aucun statut juridique.

La CIA contrôlerait des prisons secrètes dans plusieurs pays européens, en Roumanie, au Kosovo, en Macédoine, en Bulgarie et en Ukraine7.

Le président George W. Bush a reconnu le 6 septembre 2006 pour la première fois l'existence de prisons secrètes de la CIA hors du territoire américain, dans lequel il reconnaît implicitement l'usage de la torture : « La source d'information la plus importante sur les endroits où les terroristes se cachent et sur ce qu'ils préparent sont les terroristes eux-mêmes. »8.

Opérations à l'étranger

Actions politiques

La CIA a régulièrement influencé de façon décisive l'histoire politique des États jugés stratégiques pour les intérêts des États-Unis. Elle a soutenu de nombreux mouvements luttant contre des régimes hostiles, en favorisant le déclenchement de conflits - armés (particulièrement en Amérique latine, dans le monde arabe ou en Asie) ou non armés (Solidarność, en Pologne).

Les opérations les plus célèbres de la CIA sont

 

•          Le renversement du premier ministre Mohammad Mossadegh, en Iran en 1953 via l'opération Ajax.

•          En 1954, au Guatemala, renversement du président Jacobo Arbenz, et mise en place du dictateur Carlos Castillo Armas via l'opération PBSUCCESS.

•          En 1961, dans le cadre de l'opération menée contre Fidel Castro à Cuba, entraînement des exilés cubains anti-castristes pour le débarquement de la Baie des Cochons.

•          L'opération Mongoose de 1962 à 1975 (autre opération menée contre Fidel Castro).

•          Au Laos, de 1962 à 1975, organisation d'une armée laotienne, connue sous le nom d'armée secrète.

•          Programme Phoenix durant la guerre du Vietnam.

•          Coup d'état au Cambodge le 18 mars 1970, avec l'aide du Maréchal Lon Nol, renversement du roi Norodom Sihanouk.

•          Le soutien au coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili contre Salvador Allende, puis la participation active à l'Opération Condor.

•          En 1974, la récupération d'un sous-marin soviétique qui avait coulé près d'Hawaii (Projet Jennifer).

•          La lutte contre l'Union soviétique en Afghanistan dans les années 1980, alliée à l'Inter-Services Intelligence (services secrets pakistanais) et aux services saoudiens, formant des moudjahiddins, entre autres Oussama Ben Laden et ce qui deviendra plus tard Al-Qaida.

•          Aide à l'Iraq durant la guerre Iran-Irak.

•          L'affaire Iran-Contra, touchant l'Iran et le Nicaragua.

•          En 1989, la CIA, en coordination avec la DGSE et le Secret Intelligence Service, réussit a faire exfiltrer plusieurs centaines de dissidents politiques chinois suite à la repression des manifestations de la place Tian'anmen dans le cadre de l'opération Yellow Bird ordonné par George Bush9.

•          Depuis les années 1990, elle est soupçonnée de pratiquer l'extraordinary rendition, pratique consistant à enlever une personne et à l'envoyer en secret dans un pays où la torture est pratiquée pour qu'elle y soit interrogée. L'Italie a pour la première fois engagé des poursuites en justice contre ces actions en 2005,   suite à l'enlèvement d'un Égyptien à Milan.

Actions culturelles

•          Radio Free Europe et Radio Free Asia, des radios à destination du bloc communiste, furent en parti financées par la CIA jusqu'en 1971.

•          Le Congrès pour la liberté de la culture fut un organe culturel financé secretement par la CIA basé à Paris. La CIA a exercé dans les années 1950 et 1960 en Europe une influence culturelle occulte par l'intermédiaire de ce Congrès. Elle a financé et soutenu secrètement des revues culturelles comme Preuves en France, Monat en Allemagne où écrivait Heinrich Böll, Encounter au Royaume-Uni et des personnalités comme Heinrich Böll, Raymond Aron, ou l'écrivain italien Ignazio Silone, et soutenu l'art abstrait et informel. Des personnalités comme Alberto Moravia et Pablo Neruda furent visés par des campagnes de calomnie orchestrées par la CIA par l'intermédiaire d'intellectuels comme René Tavernier. La CIA a cherché à réduire l'influence du marxisme parmi les intellectuels et les journalistes européens. Le scandale éclate en 1967 : le financement de la CIA devient public bien que la grande presse soit discrète sur le sujet. La revue Monat est ensuite vendue au journal Die Zeit.

Directeurs

DCI

 

 

George Tenet

À noter que le DCI (Director of Central Intelligence) dirige non seulement la CIA mais aussi toute l'Intelligence Community.

•          23 janvier 1946-10 juin 1946 : Sidney W. Souers ;

•          10 juin 1946-1er mai 1947 : Hoyt S. Vandenberg ;

•          1er mai 1947-7 octobre, 1950 : Roscoe Hillenkoeter ;

•          7 octobre 1950 - 9 février 1953 : Walter Bedell Smith ;

•          26 février 1953 - 29 novembre 1961 : Allen Dulles ;

•          29 novembre 1961 - 28 avril 1965 : John A. McCone ;

•          28 avril 1965 - 30 juin 1966 : William F. Raborn ;

•          30 juin 1966 - 2 février 1973 : Richard Helms ;

•          2 février 1973 - 2 juillet 1973 : James R. Schlesinger (par intérim) ;

•          4 septembre 1973 - 30 janvier 1976 : William Colby ;

•          30 janvier 1976 - 20 janvier 1977 : George H. W. Bush ;

•          9 mars 1977 - 20 janvier 1981 : Stansfield Turner ;

•          28 janvier 1981 - 29 janvier 1987 : William J. Casey ;

•          26 mai 1987 - 31 août 1991 : William H Webster ;

•          2 septembre 1991 - 11 novembre 1991 : Richard Kerr (par intérim) ;

•          12 novembre 1991 - 1er janvier 1993 : Robert M. Gates ;

•          2 février 1993 - 10 janvier 1995 : R. James Woolsey ;

•          10 mai 1995 - 15 décembre 1996 : John M. Deutch ;

•          11 juillet 1997 - 11 juillet 2004 (a démissionné le 3 juin 2004) : George Tenet ;

•          11 juillet 2004 - 10 août 2004 : John E. McLaughlin (par intérim) ;

•          24 septembre 2004 - 21 avril 2005 : Porter Goss.

A partir de cette date, conformément à l'Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act de 2004, le poste de DCI est remplacé par ceux de DCIA (Director of the Central Intelligence Agency, directeur de la CIA seule) et de Director of National Intelligence (DNI, directeur de l'Intelligence Community seule).

DCIA  

•          21 avril 2005 - 5 mai 2006 : Porter Goss

•          à partir du 30 mai 2006 : Général Michael Hayden

DDCI  

Le DDCI (Deputy Director of Central Intelligence) est le sous-directeur du DCI. Le premier, Kingman Douglass, avait été nommé par le DCI. En avril 1953, le congrès a amendé le National Security Act pour permettre au président des États-Unis de nommer lui-même le DDCI. L'amendement stipule que le DCI et le DDCI ne peuvent être simultanément des officiers militaires.

•          mars 1946 - juillet 1946 : Kingman Douglass ;

•          janvier 1947 - mars 1949 : Edwin Kennedy Wright ;

•          octobre 1950 - août 1951 : William Harding Jackson ;

•          août 1951 - février 1953 : Allen Dulles ;

•          23 avril 1953 - 31 janvier1962 : Lieutenant General (USAF) Charles Pearre Cabell ;

•          avril 1962 - avril 1965 : Marshall Sylvester Carter ;

•          avril 1965 - juin 1966 : Richard McGarrah Helms ;

•          octobre 1966 - février 1969 : Rufus Lackland Taylor ;

•          mai 1969 - décembre 1971 : Robert Everton Cushman, Jr. ;

•          mai 1972 - juillet 1976 : Vernon Anthony Walters ;

•          juillet 1976 - août 1977 : Enno Henry Knoche ;

•          février 1978 - février 1981 : Frank Charles Carlucci III ;

•          février 1981 - juin 1982 : Bobby Ray Inman ;

•          juin 1982 - mars 1986 : John Norman McMahon ;

•          avril 1986 - mars 1989 : Robert Michael Gates ;

•          mars 1989 - mars 1992 : Richard James Kerr ;

•          avril 1992 - juillet 1995 : William Oliver Studeman ;

•          juillet 1995 - juillet 1997 : George John Tenet ;

•          octobre 1997 - juin 2000 : John Alexander Gordon ;

•          octobre 2000 - novembre 2004 : John Edward McLaughlin ;

DDCIA  

Le DDCIA (Deputy Director of the Central Intelligence Agency) a pour mission d'assister le DCIA et de le remplacer en cas d'indisponibilité ou par intérim.

•          à partir de ? : Vice Admiral Albert M. Calland III

DD-P et DD-O [modifier]

DD-P signifie Deputy Director for Plans. Cette appellation a été changée en mars 1973 en DD-O (Deputy Director for Operations), lorsque le Deputy Directorate of Plans devint le Directorate of Operations.

•          1951 : Allen Dulles ;

•          1951 - 1952 : Kilbourne Johnstone ;

•          1952 - 1958 : Frank G. Wiz Wisner ;

•          1958 - 1962 : Richard M. Bissell ;

•          1962 - 1965 : Richard Helms ;

•          1965 - 1967 : Desmond Fitzgerald ;

•          1967 - 1973 : Thomas H. Karamessines ;

•          1973 : William Colby ;

•          1973 - 1976 : William Nelson ;

•          1976 - 1977 : William Wells ;

•          1977 - 1981 : John N. McMahon ;

•          1981 : Max C. Hugel ;

•          1981 - 1984 : John H. Stein ;

•          1984 - 1987 : Clair E. George ;

•          1987 - 1991 : Richard F. Stolz ;

•          1991 - 1995 : Thomas A. Twetten ;

•          1995 - ? : David Cohen ;

•          ? - ? : Jack Downing

Effectifs, recrutement et formation

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Entrée du nouveau siège (1991) de la CIA

Forte de 17 000 employés, la CIA dispose d'un budget annuel estimé à 3,1 milliards de dollars.

Après avoir subi une forte baisse des effectifs concernant les agents « sur le terrain » depuis la fin de la guerre froide au profit du renseignement électronique et de la sous-traitance par d'autres services américaines (la NSA notamment) et alliés, les événements du 11 septembre 2001 ont fait prendre conscience des lacunes des services de renseignement américains, qui s'efforcent depuis de les combler.

En 2003, la plus importante promotion de nouveaux agents de la CIA depuis 50 ans est arrivée. Elle est composé à 70 % de civils n'ayant jamais travaillé pour le gouvernement et d'un tiers de femmes, 12 % des recrutés sont issus de minorités ethniques et presque tous pratiquent avec aisance une langue étrangère.

Formés durant un an au centre d'entraînement de la CIA à camp Peary près de Williamsburg 10 baptisé « La Ferme », ces recrues ont intégré le siège de Langley avec un salaire de départ de 45 000 à 60 000 dollars. Il existe un autre centre de formation aux actions clandestines situé à Harvey Point près d'Elisabeth City[réf. nécessaire]. Ces personnes ont été choisies parmi les 300 000 CV que l'agence a reçus entre 2001 et 2002, un quart provenant de l'étranger, le plus souvent de citoyens européens. Seuls les citoyens américains peuvent postuler à la CIA.

CIA World Factbook

Le CIA World Factbook est une source documentaire sur les pays du monde éditée par la CIA, libre de droits.

 

 

 

 

Sceau de la NSA

Période           4 novembre 1952

Pays      États-Unis

Allégeance     Département de la Défense des États-Unis

Branche          Intelligence Community

Type   Service de renseignement

Rôle    Renseignement d'origine électromagnétique

Taille  + 30 000 personnes

Garnison        Fort George G. Meade, Maryland

Ancienne dénomination        Armed Forces Security Agency

Surnom           SIGINT City

Crypto City

No Such Agency

Equipement    Superordinateurs

Commandant  Lieutenant général Keith B. Alexander (2005-...)

 

La NSA/CSS (National Security Agency/Central Security Service, ou Agence de sécurité nationale / Service central de sécurité) sont des organismes gouvernementaux des États-Unis, responsables de la collecte et de l'analyse de toutes formes de communications, aussi bien militaires et gouvernementales que commerciales ou même personnelles, par radiodiffusion, par Internet ou par tout autre mode de transmission. Les agences ont aussi pour mission d'assurer la sécurité des communications (et donc des ordinateurs) du gouvernement américain.

 

 

Histoire

La NSA est l'héritière des divers services américains d'écoute électronique (SIGINT) et de décryptage ayant existé jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui se montrèrent particulièrement efficaces en décryptant les codes allemands et japonais, notamment Enigma (en collaboration avec les Britanniques) et le code 97, dans le cadre de l'opération Magic, ainsi que le Projet VENONA, qui concernait le décryptage des codes soviétiques.

La NSA est le successeur de l'AFSA (Armed Forces Security Agency) du DoD (Département de la Défense américain), fondée le 20 mai 1949 sous le commandement direct du Joint Chiefs of Staff. Le 24 octobre 1952, le mémorandum Communications Intelligence Activities classifié top secret est présenté au Président Harry Truman, qui crée la NSA le 4 novembre 1952, par réorganisation de l'AFSA pour notamment lui permettre de travailler à la fois dans les domaines militaire et civil.

Les missions de la NSA sont définies par la National Security Concil Intelligence Directive No.6, selon les besoins et ordres du Directeur du renseignement national (Avant 2004, cette fonction était celle du Director of Central Intelligence). Bien qu'elle appartienne au Département de la Défense, la NSA agit pour l'ensemble de l'Intelligence Community.

Contrairement à la CIA, fondée de manière très officielle, la NSA est restée très secrète, et son existence ne fut officiellement reconnue qu'en 1957. Cet épisode fit gagner à la NSA son premier surnom, No Such Agency (une telle agence n'existe pas) par les journalistes.

En 1972, fut créé le CSS (Central Security Service) pour promouvoir la collaboration entre la NSA et les services cryptographiques des forces armées des États-Unis. Depuis 1972, le directeur de la NSA est aussi directeur du CSS.

La NSA, avec divers autres pays, est à l'origine du système d'espionnage des communications Echelon. Depuis les années 1980, ce système est la principale source de renseignements de la NSA. Elle est suspectée, à la suite de l'échec étrange de deux contrats Airbus, de ne pas se limiter au renseignement politique, mais de fournir également du renseignement industriel à des sociétés états uniennes. Le IVe amendement de la Constitution des États-Unis et le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) de 1978 interdisent aux agences gouvernementales d'espionner un citoyen américain sans mandat. Cependant, il est parfois difficile de déterminer, avec un système mondial automatisé d'interception comme Echelon, si une communication est destinée ou non à un citoyen américain. Pour contourner le IVe amendement, il a souvent été dit que la NSA pourrait demander à ses alliés étrangers les renseignements désirés sur des citoyens américains, même si, en principe, ceci est aussi interdit depuis le FISA.

En 1991, 12 tonnes de cocaïne appartenant au cartel de Cali sont confisquées grâce à des informations fournies par la NSA. En 1994, lors des négociations du GATT entre les États-Unis et l'Union européenne, Echelon aurait été utilisé pour connaître la position des différents pays de l'Union européenne et la stratégie de la Commission européenne. En 1998, la NSA aurait profité de la mission de désarmement de l'ONU en Irak pour placer des systèmes d'interception et capter les communications irakiennes.

En 2005, sur ordre du président des États-Unis d'Amérique George W. Bush, elle a procédé à l'écoute d'une énorme quantité de conversations téléphoniques (ainsi que l'enregistrement d'informations comme la date et la durée des appels ou les numéros de téléphone impliqués), l'ordre n'étant, d'après certains, pas légalement valide1. Pour la première fois, ces écoutes concernaient des appels à l'origine ou à destination des États-Unis, ce qui les rendent potentiellement illégales d'après les lois américaines.

Organisation de la NSA

En dépit du fait qu'elle soit le plus grand employeur de mathématiciens, d'informaticiens et d'électroniciens au monde, qu'elle possède un grand nombre d'ordinateurs, et un budget colossal (évalué à environ 4 milliards de dollars en 1997), qui dépasse même celui de la CIA, l'agence a été remarquablement discrète jusqu'à récemment.

Selon certaines estimations, le quartier général de la NSA utilise à lui seul assez d'électricité pour alimenter quatre Earth Simulators (l'ordinateur le plus puissant connu à la date du 20 septembre 2002).

Quartier général  ]

 

 

Quartier général de la NSA à Fort George G. Meade, Maryland, États-Unis (20 000 de 38 000 employés de la NSA y travaillent)

Le quartier général de la NSA est à Fort George G. Meade, 9800 Savage Road, Maryland, États-Unis,sur une base militaire de l'US Army à approximativement 16 kilomètres au nord-est de Washington, DC. La NSA emploie 20 000 personnes à Fort Meade. Elle a sa propre sortie sur l'autoroute Baltimore-Washington Parkway, indiquée «NSA Employees Only» (Réservée aux employés de la NSA).

Les moyens de la NSA [modifier]

La collecte de renseignements [modifier]

La NSA utilise des satellites d'interception des télécommunications qui s'interpose sur les relais télécoms civils et militaires pour collecter des informations d'ordre politique,économique et militaire.Ces informations sont acheminéés vers des stations d'interceptions ROEM disséminés dans le monde dont la station la plus connu est MENWITH HILL en ANGLETERRE.L'agence en relation avec l'US NAVY utiliserait un sous marin de classe JIMMY CARTER(SEAWOLF) pour espionner les lignes de communications immergées.

L'analyse des renseignements

Superordinateurs

Pour décrypter les messages qu'elle capte, la NSA a besoin d'une puissance de calcul importante. C'est pourquoi elle dispose d'un grand nombre de superordinateurs.

Superordinateurs de la NSA (2002) [réf. nécessaire]

Type d'ordinateur      Puissance (en gigaFlops)

Cray T3E-1200E LC1900     2 280

Cray T3E-900 LC1324         1 191,6

Cray SVI-18/576 (-4Q02)     1 152

SGI 2800/250-2304   1 152

HP SuperDome/552-512       1 130,5

Cray T3E-1350 LC800         1 080

SGI 3800/400-1064   851,2

Cray T3E-1200E LC540       648

Cray T3E-1200E LC540       648

Cray T3E-1200E LC540       648

Cray T3E-1200 LC404         484,8

Cray T3E-1200 LC284         340,8

Cray X1-6/192 (+1Q03)        1 966,08

Total   13 572,98

De par la nature secrète de la NSA, il est difficile de contrôler la véracité de ces informations.

La NSA et le logiciel libre ]

Dans le cadre de sa mission de sécurisation des ordinateurs du gouvernement des États-Unis, la NSA a contribué à plusieurs logiciels libres en fournissant plusieurs patches, notamment pour Linux (Security-Enhanced Linux) et OpenBSD.

Quelques anecdotes sur la NSA

•          La NSA possède un gigantesque incinérateur et un broyeur de documents, tous les ans des millions de documents deviennent de la pâte à papier avec laquelle ils font des boîtes à pizza, qu'ils vendent[réf. Nécessaire .

La NSA dans la culture populaire

La NSA est restée extrêmement discrète pendant son existence. Elle est cependant plus largement connue depuis la fin des années 1990, en même temps qu'Echelon. La NSA, la collaboration selon le pacte UKUSA et le réseau Echelon sont souvent mélangés et mal différenciés par le public.

La NSA dans la fiction

La NSA est de plus en plus fréquemment citée dans des œuvres de fiction, remplaçant la CIA, peut-être trop célèbre, pour attirer le public. Toutefois, la plupart de ces œuvres exagèrent le rôle de la NSA, entre autres en négligeant le fait que la NSA ne s'occupe que du renseignement d'origine électromagnétique (SIGINT), et que c'est la CIA qui est chargée du renseignement humain (HUMINT) et des opérations clandestines.

•          Le film Les Experts (Sneakers), de Phil Alden Robinson de 1992 est un des premiers à évoquer des agents de la NSA. Elle est également mentionnée dans Will Hunting (1997).

•          Dans la bande dessinée XIII, la NSA est citée pour la première fois dans l'album Trois Montres d'argent (tome 11, 1995), mais, dirigée par son machiavélique directeur Frank Giordino, ses agents tiennent un rôle de premier plan à partir du tome 13 (1999).

•          En 1998, deux films, Ennemi d'État et Code Mercury, évoquent la NSA, sous une vision peu positive (l'agence apparaît hors de contrôle et cherche à tuer des personnes menaçant son travail de décryptage).

Par la suite, les apparitions de la NSA deviennent très courantes. On peut citer parmi les plus marquantes :

•          la série télévisée Numb3rs où le personnage principal, le mathématicien Charlie Eppes, est lui-même consultant pour la NSA.

•          la série télévisée 24 heures chrono (saison 2)

•          la série de jeux vidéos Splinter Cell (à partir de 2002)

•          le film Meurs un autre jour, où Halle Berry interprète un agent de la NSA (2002)

•          la série de jeux vidéos Metal Gear Solid car le membre occupé des armes et des technologies aidant par radio le personnage principal du jeu s'appelle "SIGINT".

•          le roman de science-fiction de Dan Brown, Forteresse Digitale, qui implique la section de cryptologie de la NSA

•          le film XXX où Vin Diesel interprête Xander Cage, un agent atypique de la NSA (2002).

•          la série télévisée Jake 2.0 où Jake travaille pour la NSA. Bien que ce soit de la pure fiction on y retrouve la NSA et son siège.

•          la série télévisée 7 jours pour agir , où le héros voyage dans le temps.

•          la série télévisée Prison Break, où un analyste de la NSA récupère une conversation téléphonique de la présidente Caroline Reynolds avec son frère Terrence Steadman.

•          la série télévisée Commander in Chief, où la NSA apparait quelques fois auprès du personnage principal, la présidente fictive des Etats-Unis, elle est aussi très souvent mentionnée au cours des 18 épisodes de la série.

Les surnoms de la NSA [modifier]

La NSA a reçu un grand nombre de surnoms, en particulier dus à sa très grande discrétion :

•          SIGINT City, sobriquet couramment utilisé dans le monde du renseignement américain ;

•          Crypto City ;

•          The Puzzle Palace, titre du premier livre jamais publié sur la NSA (de James Bramford, en 1982) ;

•          No Such Agency (une telle agence n’existe pas) ;

•          Never Say Anything (ne jamais rien dire).

Références [modifier]

1.         ↑ (en) George W. Bush un peu trop à l'écoute des Américains, sur le site du quotidien Libération

Voir aussi [modifier]

•          Echelon

•          Data encryption standard

•          Standard de chiffrement avancé

•          SHA-1  

 

 

 

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