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شهداء الصحافة الجزائرية /94 شهيد سقطوا في ميدان الشرف بين 1993 و1997

 

 فدرالية الدولية لصحفيين .مكتب الجزائر

شهداء الصحافة الجزائرية

94 شهيد سقطوا في ميدان الشرف بين 1993 و1997

 

MARTYRS DE LA  PRESSE ALGERIENNE

 

 AFIN QUE NUL N’OUBLIE

 

     La guerre sans merci que les terroristes intégristes ont menée, en Algérie, une décennie durant, contre le peuple algérien, toutes classes et couches sociales confondues, a coûté la vie, selon les chiffres officiels, à 150 000 personnes, sans évoquer les traumatismes physiques et psychologiques incalculables. Elle a aussi coûté à la Nation des milliards et des milliards de dollars. Elle a surtout fait accuser au pays un retard de dix ans dans son développement, sans parler de l’énorme régression subie dans tous les domaines de la vie sociale et démocratique. L’histoire de cette sombre et dramatique période n’est pas encore écrite. Il faudra bien l’écrire un jour pour que les générations futures sachent et pour que cela ne se reproduise plus jamais.

 

     De 1993 à 1997, cette guerre qui n’a épargnée personne, a été menée aussi contre les journalistes, de manière particulière, et les travailleurs des médias, en général. Elle s'est soldée par un bilan effarant que nul autre pays que l'Algérie n'a connu à ce jour : près de 100 victimes, des dizaines de blessés, plus ou moins atteints, et des dizaines d'autres ayant pris le chemin de l'exil, aux quatre coins du monde, sous des cieux qui le plus souvent sont loin d'être cléments.

     Depuis le jour funeste de l'attentat meurtrier commis contre le grand journaliste et écrivain de talent Tahar Djaout, le 26 mai 1993, les terroristes intégristes ont mis en application, de manière systématique, un programme d'épuration des membres de la famille journalistique résumé par la sinistre devise des Groupes islamiques armés (GIA) : « Ceux qui nous combattent par la plume périront par la lame. »

     Avec 37 assassinats contre 9 en 1993, 25 en 1994, 20 en 1996 et 5 en 1997, l'année 1995 fut la plus terrible et la plus meurtrière de toutes.

     Les terroristes intégristes se sont acharnés de manière particulière sur ceux qui ont fait du métier d'informer leur credo. Dans leur folie meurtrière, ils n'ont épargné ni rédacteur, ni reporter photographe, ni correcteur, ni administratif, ni chauffeur. Indistinctement, ils s'en sont pris au professionnel comme au simple collaborateur, au responsable comme à l'employé, à l'homme comme à la femme.

     Contrairement à une idée répandue, cette guerre n'a jamais été sélective. Ses commanditaires n'ont jamais fait de différence entre un journaliste francophone et un journaliste arabophone, un Kabyle et un « Arabe », la presse publique et la presse privée, la presse écrite et la presse audiovisuelle, d'âge, de sexe ou de pensée politique ou religieuse.

      Le tribut payé à la défense de la liberté d'expression et des idéaux démocratiques a été lourd, très lourd. Il l'aurait été davantage si les assassins étaient arrivés à leurs funestes fins concernant tous ceux qu'ils ont décidé de faire taire définitivement. Le nombre de journalistes qui ont échappé à des attentats est important. Ne parlons pas de tous ceux qui ont reçu des lettres et des appels téléphoniques de menaces de mort.

     Parmi les journalistes et les travailleurs des médias assassinés, 67 appartenaient au secteur public (presse écrite et audiovisuelle confondue) et 29 au secteur privée (presse écrite). Si leur nombre est beaucoup plus important dans la presse audiovisuelle (39 dont 26 de la télévision et 11 de la radio), cela s'explique par le simple fait que les employés du premier secteur sont plus nombreux que ceux du second. La même raison peut être évoquée à propos du nombre de femmes (11) par rapport à celui des hommes (85).

     Le plus grand nombre d’assassinats a eu lieu à Alger (79). Le reste dans d’autres villes du pays : 5 à Blida, 2 à Boufarik, 2 à Dellys, 2 à Tizi Ouzou, 1 à Boussaâda,1 à Constantine, 1 à Draâ Ben Khadda, 1 à Gdyel, 1 à Skikda et 1 à Tipaza        

     A de rares exceptions, c'est près du domicile, quelquefois à l'intérieur même, sur le chemin du lieu du travail ou au retour du lieu de travail, que les journalistes ont été surpris par des individus armés de pistolets automatiques ou de couteaux, parfois des deux à la fois, de fusils-mitrailleurs quelquefois. Le fait de viser toujours la tête montre que les terroristes agissaient en tueurs professionnels, ne laissant aucune chance de survie à leur victime.

     L'acharnement que certains d'entre eux ont mis à mutiler sauvagement les corps de leur victime, dévoile une haine profonde qui ne s’explique que par un dérèglement mental ou une pathologie grave.

     Dans un pays où le journalisme était devenu, durant cette période, un métier à très haut risque, c'était pratiquement un homme de la profession qui tombait par mois.

     Pris entre l'enclume des terroristes intégristes qui avaient décidé de les « éradiquer » jusqu'au dernier et le marteau d'un pouvoir longtemps hésitant et frileux, incapable de prendre les mesures qui s'imposaient pour leur protection, mais qui, au contraire, les harcelait de poursuites judiciaires et de mesures de suspension de titres, les journalistes avaient assisté, désespérément seuls, sans défense et impuissants, à l'épuration de leur corporation.

     Face à ce carnage unique en son genre dans les annales de la presse mondiale, face à cette épuration des journalistes, la paralysie des pouvoirs publics ne pouvait s'expliquer. Pourtant, les autorités, au plus haut niveau, étaient régulièrement interpellées pour prendre les mesures qu'imposait une situation dont la gravité n'échappait à personne, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger.

     Alors que des voix, de plus en plus nombreuses, au fil des mois et des années, en écho aux appels répétés de l'Association des journalistes algériens (AJA) et des éditeurs, s'élevaient un peu partout dans le monde pour apporter leur soutien et leur solidarité aux hommes des médias algériens, le pouvoir s'enfonçait chaque jour davantage dans un mutisme pour le moins étonnant.

     Et quand il en sortait, c'était pour brandir la menace de la loi ou mettre journalistes et terroristes sur un pied d'égalité, feignant d'oublier que c’étaient les seconds, armés de couteaux et de pistolets, qui assassinaient les premiers qui n'avaient pour se défendre et défendre leur pays et leur profession que leurs convictions démocratiques et leurs plumes libres.

     Faut-il rappeler que le 14 août 1994, en plein jour, au centre d'Alger, en face de l'entrée principale de la Maison de la Presse Tahar Djaout, un journaliste avait été kidnappé par un groupe de terroristes intégristes de l'Armée islamique du salut (AIS), la principale organisation armée du FIS. Au moment de le remettre en liberté, les terroristes intégristes l'avaient chargé d'un message aux professionnels des médias sous forme de « dernier avertissement ». Les journalistes étaient sommés de se taire ou de mourir.

     Dans son énième communiqué, rendu public au lendemain de la libération du journaliste kidnappé, l'AJA, encore une fois, tirait la sonnette d'alarme : « La situation est d'une extrême gravité. Le problème de la protection des journalistes, maintes fois posé, demeure entier. Les pouvoirs publics doivent se déterminer. »

     De leur côté, les éditeurs avaient interpellé les autorités en ces termes : « Le problème de la sécurité des journalistes reste entièrement posé. Le bilan est déjà trop lourd et l'on se demande combien il faudra d'autres assassinats ou d'enlèvements de journalistes, d'attaques armées contre les locaux de la presse, pour qu'enfin les autorités se décident à réagir. »

     Rien n’y fit. Les journalistes continuaient à être la cible facile des commandos intégristes de la mort.

Durant cinq longues années, les journalistes ont vécu, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, dans la hantise du couteau qui tranche la gorge et de la balle qui explose la tête. L’horreur avait atteint des proportions si inimaginables que certains en sont venus à souhaiter de mourir sous les balles plutôt que d’être passée à la lame du couteau.

     En sortant le matin, ils n’étaient jamais sûrs de rentrer vivants le soir. Des dizaines de journalistes avaient purement et simplement abandonné familles, proches, femmes et enfants et « galéraient » comme des SDF pour échapper à une fin programmée.

      Il faut imaginer pour ceux celles et ceux qui n’ont pas vécus les événements et se souvenir pour les autres que, durant toutes ces longues années, permanente, obsédante, l'ombre de la mort rôdait comme une épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes.

     Face à des monstres conditionnés pour loger des balles dans les têtes et trancher les gorges, les journalistes, bien qu'étant à l'avant-garde d'une lutte sans merci dont l'enjeu n'était ni plus ni moins que l'existence de l'Algérie en tant qu'Etat-Nation moderne, république démocratique et bastion avancé de la liberté d'expression dans le Maghreb et le monde arabo-musulman, se trouvaient complètement désarmés.

      Lorsqu’un, deux ou trois journalistes sont assassinés et que des mesures adéquates ne sont pas prises, on peut mettre cela sur le compte du temps de réflexion que l'on se donne avant d’agir.

     Mais lorsque cela prend les dimensions d’un carnage et que toute la famille des médias, tous secteurs confondus, se trouve sous la menace permanente de la mort, sans qu’on réagisse efficacement, l’on est en droit de se poser des questions. Y compris les plus graves. Il aura fallu attendre des mois pour que les premières mesures soient prises (armement des journalistes, logements sécuritaires, etc.)

     Politiquement couverts par le FIS, les terroristes des GIA et de l'AIS, divisés sur bien des points, allant jusqu'à s'entretuer parfois, étaient néanmoins d'accord sur un objectif : liquider physiquement tous les journalistes algériens, quels que soient leur langue de travail, l'Arabe ou le Français, leur opinion politique, leur degré d'indépendance par rapport au pouvoir.

     A cette guerre qui leur était menée, les professionnels des médias algériens, par la voix de l'équipe rédactionnelle d'El Moudjahid, avaient répondu clairement et fermement, au lendemain de l'assassinat de Mohamed Abderrahmani, directeur de l'un des plus anciens quotidiens algériens : « Face aux sicaires, dans l'adversité, les travailleurs du journal demeurent solidaires et sont déterminés à assumer la mission d'informer et le devoir de servir l'Algérie. Notre ligne éditoriale est dictée par la défense de l'intérêt national. Ce n'est pas une position que nous affichons, mais une résolution que nous réaffirmons. Le terrorisme ne nous fera pas plier. »

     Pensant jeter l'effroi au sein d'une corporation durement éprouvée, les stratèges de la terreur, les partisans du nettoyage par le vide et les exécutants de leurs basses œuvres n’ont réussi en fait, en s’en prenant aux journalistes, qu’à resserrer davantage leurs rangs. Le plus bel exemple a été cette édition unique de quinze quotidiens algériens d'expression arabe et française réunis sous le sigle El Moudjahid, titre symbole d'une même lutte pour la même cause : « L'Algérie avant tout. » Une Algérie démocratique, républicaine, moderne, plurielle. Une Algérie de la liberté d'expression sans laquelle il ne saurait y avoir de liberté.

     « Bravant la mort à chaque coin de rue, parfois sur le lieu-même de son travail, le journaliste ne se contente plus de verbiage pour défendre un principe auquel il n'a cessé de croire et pour lequel il est prêt à tous les sacrifices. La liberté de dire, d'informer, de s'interroger (...) Le message que véhicule l'homme de l'information dérange, effraie plus que les balles de kalachnikov. Au-delà de sa personne dont il se soucie de moins en moins, le journaliste croit dur comme fer à son message. Qu'il tentera, à chaque fois, de faire passer. Pour dire toute sa haine contre les tueurs de la liberté, toute sa solitude (...) Pour crier de colère contre ceux qui ont organisé et planifié sa mort (...) quitte à y laisser sa vie. Et c'est cela qui fait (...) peur aux intégristes. »

      Ces mots chargés de courage et d'espoir sont ceux d'un jeune journaliste du quotidien Le Soir d’Algérie, tirés d'un article paru au lendemain de l'assassinat du directeur d'El Moudjahid. Son titre: « Désormais, ils ne nous font plus peur ! »

     Entre le fracas des armes et les tracas d'un quotidien terriblement éprouvant, les carnages des terroristes et les ravages d'une loi de l'information plus répressive que permissive, plus dérangeante qu'encourageante, les journalistes algériens étaient pris entre deux feux. Près de deux cents d'entre eux prirent le chemin d'un exil forcé et amer. Les rédactions vidaient chaque jour un peu plus. Et « l’aventure intellectuelle » dans laquelle ils s’étaient lancés en 1989 s'était transformée en cauchemar.

     Un cauchemar dont ils sont sortis, éprouvés certes, mais victorieux. L’Histoire retiendra qu’ils ont donné au monde la plus belle leçon de dignité, de courage, de détermination et de lutte. Pour la liberté dont ils ont inscrit le nom en lettres de sang sur chaque page de notre mémoire.

 

 Lazhari Labter

 

 

 

 

JOURNALISTES, ASSIMILES ET TRAVAILLEURS DES MEDIAS ASSASSINES ENTRE 1993 ET 1997

 

 

1993

 

1) DJAOUT Tahar :

 

Journaliste à l’hebdomadaire francophone du secteur public Algérie Actualité (disparu), poète et romancier, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire francophone privé Ruptures (disparu). Victime d'un attentat par balles près de son domicile à Baïnem (proche banlieue à l'ouest d'Alger), le 26 mai 1993 ; il succombe des suites de ses graves blessures le 2 juin 1993.

 

2) ZENATI Rabah :

 

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné par balles près du domicile de ses parents à Cherarba (grande banlieue au sud-est d'Alger), le 3 août 1993.

 

3) BENMENI Abdelhamid :

 

Cadre administratif à l'hebdomadaire francophone du secteur public Algérie Actualité (disparu). Assassiné par balles près de son domicile aux Eucalyptus (proche banlieue au sud-est d'Alger), le 9 août 1993.

 

4) BAKHTAOUI Saâdeddine :

Journaliste, collaborateur au bimensuel francophone privé El Minbar (disparu), publication de l'Association populaire pour l'unité et l'action (APUA, parti politique, disparu). Enlevé de son domicile à Larbaâ (grande banlieue au sud-est d'Alger), et retrouvé mort, tué par balles, près de son domicile, le 11 septembre 1993.

 

5) CHERGOU Abderrahmane :

 

Journaliste, écrivain, collaborateur au journal Saout Echaâb (La Voix du peuple, disparu), organe central du Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS-communiste, disparu) dont il était membre de la direction nationale, au quotidien francophone pro-communiste privé Alger Républicain et à l'hebdomadaire francophone privé L'Hebdo Libéré (disparu). Assassiné à l'arme blanche près de son domicile à Mohammadia (proche banlieue à l'est d'Alger), le 28 septembre 1993.

 

6) BOUHIDEL Djamel :

 

Reporter-photographe à l'hebdomadaire régional francophone privé Le Nouveau Tell (disparu). Assassiné par balles devant un arrêt d'autobus à Blida (50 km au sud d'Alger), le 5 octobre 1993.

 

7) ABADA Mostefa :

Journaliste, ex-directeur général de la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné par balles près de son domicile à Aïn Taya (grande banlieue à l'est d'Alger), le 14 octobre 1993.

 

8) YEFSAH Smail :

 

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à l'arme blanche et par balles près de son domicile à Bab Ezzouar (proche banlieue à l'est d'Alger), le 18 octobre 1993.

 

9) Youcef SEBTI :

 

Journaliste, poète, sociologue, professeur d'agronomie, animateur culturel, collaborateur à plusieurs publications notamment à l'hebdomadaire francophone du secteur public Révolution Africaine (disparu), organe central du parti du Front de libération nationale (FLN) et au quotidien francophone privé El Watan. Egorgé dans son domicile à El Harrach, (proche banlieue à l'est d'Alger), le 28 décembre 1993.

 

 

 

1994

 

10) KHODJA Rachid :

Chauffeur à la radio nationale (ENRS, secteur public). Assassiné par balles à Baraki (grande banlieue à l’est d’Alger), le 23 janvier 1994.

11) HIRECHE Abdelkader :

 

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné par balles près de son domicile au Gué de Constantine, à l'est d'Alger, le 1er mars 1994.

 

12) HASSAINE Mohamed :

Correspondant du quotidien francophone privé Alger Républicain. Enlevé de son domicile à Larbatache, dans la région de Blida (50 km au sud d'Alger), le 1er mars 1994. N'a pas été retrouvé à ce jour.

 

13) BENAOUDA Hassan :

 

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Victime d'un attentat par balles au centre d'Alger, le 5 mars 1994 ; il succombe des suites de ses blessures, le 12 mars 1994.

 

14) BENZAGHOU Yahia :

Ancien journaliste de l'agence officielle Algérie presse services (APS, secteur public) et au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid, responsable, avant sa mort, du Service de communication auprès du chef du gouvernement au moment de sa mort. Assassiné par balles près de son domicile à Bab El Oued, quartier populaire d'Alger, le 19 mars 1994.

 

15) YACEF Abdelmadjid :

 

Reporter-photographe à l'hebdomadaire francophone privé L'Hebdo Libéré (disparu). Assassiné lors d'une attaque menée par un groupe terroriste armé contre les locaux administratifs du journal, au centre d'Alger, le 21 mars 1994.

 

16) BENHADDOU Rachid : Chauffeur à l'hebdomadaire francophone privé L'Hebdo Libéré (disparu). Assassiné lors d'une attaque menée par un groupe terroriste armé contre les locaux administratifs du journal, au centre d'Alger, le 21 mars 1994. Cette attaque meurtrière, la première du genre contre un journal, avait aussi coûté la vie à Nadir Mahmoudi, jeune frère du directeur du journal.

 

17) MECEFFEUK Mohamed :

 

Journaliste, collaborateur au quotidien francophone privé El Watan et au magazine francophone privé Détective (disparu). Assassiné par balles, au centre d'Alger, le 13 avril 1994.

 

18) CHERKIT Ferhat :

 

Journaliste au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné par balles, au centre d'Alger, le 7 juin 1994.

 

19) GUENIFI Hichem :

Technicien à la radio nationale (ENRS, secteur public). Assassiné à Alger, le 7 juin 1994.

 

20) DRISSI Yasmina :

 

Correctrice au quotidien francophone privé Le Soir d'Algérie (paraissant le matin actuellement), professeur de français. Enlevée par un groupe terroriste et retrouvée égorgée à Rouiba (grande banlieue à l'est d'Alger), le 11 juillet 1994. Première femme de la profession assassinée.

 

21) LEGOUI Mohamed-Lamine :

Journaliste, correspondant de l'agence officielle Algérie presse services (APS, secteur public), à M'Sila. Assassiné par balles, égorgé et atrocement mutilé près de son domicile, à Bou Saâda (250 km au sud d'Alger), le 20 juillet 1994.

 

22) BOUGHERBAL Khaled :

Chef de département à l'Entreprise nationale de télédiffusion (ENTD, secteur public). Assassiné à l'arme blanche près de son domicile à Bouchaoui, domaine agricole situé sur la côte ouest d'Alger, le 14 août 1994.

 

23) AIT EL-HARA Yahia :

Econome à la radio nationale (ENRS, secteur public). Assassiné à Alger, le 17 septembre 1994.

24) BAROUDI Mouloud : Photographe à l'Agence nationale des actualités filmées (ANAF, secteur public). Assassiné à l'arme blanche près de son lieu de résidence, à Mahelma, wilaya de Tipasa (70 km à l'ouest d'Alger), le 26 septembre 1994.

 

25) SBAGHDI Smail :

Journaliste à l'agence officielle Algérie presse services (APS, secteur public). Assassiné par balles près de son domicile, à Bachdjarah (proche banlieue à l'est d'Alger), le 26 septembre 1994.

 

26) BENSAADALLAH Lahcene :

Directeur de la revue arabophone privée El Irchad de l'association islamiste caritative « El Irchad oua El Islah » (Orientation et Réforme) dont il était vice-président et militant du parti Hamas-MSI (Mouvement de la société islamique, Hams-MSI, Mouvement de la société pour la paix, actuellement) de feu Mahfoud Nahnah et dont il était membre du Conseil consultatif ; collaborateur des revues arabophones pro-islamistes El Islah (La Réforme) des Emirats arabes unis et El Moudjtamaâ (La Société) du Koweit. Assassiné par balles près de son domicile à Alger, le 12 octobre1994.

 

27) BOUTERFIF Tayeb :

 

Journaliste au Service en langue arabe de la radio nationale (radio internationale algérienne Chaîne 4, secteur public). Assassiné par balles près de son domicile à Baraki (grande banlieue au sud-est d'Alger), le 16 octobre 1994.

 

28) ZIANE Farah :

Journaliste et rédacteur en chef à l'hebdomadaire Révolution Africaine (disparu), ex-organe central du Parti du Front de libération nationale (FLN). Assassiné par balles près de son domicile à Ouled Yaïch, wilaya de Blida (50 km au sud d'Alger), le 19 octobre 1994.

 

29) BENACHOUR Mohamed-Salah :

Journaliste à l'agence officielle Algérie presse services (APS, secteur public). Assassiné par balles près de son domicile à Boufarik, wilaya de Blida (40 km au sud d'Alger), le 27 octobre 1994.

 

30) BOUSSELHAM Kaddour :

Correspondant au quotidien du soir francophone du secteur public Horizons. Enlevé à Hacine, localité de la wilaya de Mascara (300 km à l'ouest d'Alger), le 29 octobre 1994. N'a pas été retrouvé à ce jour.

 

31) EL-AKEL Yasser :

Journaliste au quotidien du soir arabophone du secteur public El Massa. Assassiné à Alger, le 30 novembre 1994.

 

32) ISSAAD Ahmed :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné par balles et décapité près de son domicile à Boufarik, wilaya de Blida (40 km au sud d'Alger), le 30 novembre 1994.

 

33) LAKHAL Nassereddine :

Journaliste au quotidien du soir arabophone du secteur public El Massa. Assassiné par balles et décapité près de son domicile à Boufarik, wilaya de Blida (40 km au sud d'Alger), le 30 novembre 1994.

 

34) MEKBEL Saïd :

 

Ancien journaliste au quotidien francophone pro-communiste privé Alger Républicain au lendemain de l'indépendance et dont il a fait partie à sa reparution en 1990, après 24 ans d'interdiction. Billettiste au journal francophone privé Le Matin où il s'est fait connaître par sa rubrique « Mesmar J'Ha », sous forme de billets humoristiques quotidiens. Assassiné par balles, près du siège du journal qu'il dirigeait depuis près de deux ans, à Hussein-Dey, quartier populaire d'Alger, le 3 décembre 1994.

 

 

 

1995

 

35) ALIOU-SALAH Zeineddine :

 

Journaliste au quotidien francophone privé Liberté. Assassiné par balles près de son domicile, à Khazrouna, quartier populaire de Blida (50 km au sud d'Alger), le 6 janvier 1995.

 

36) ABOUD Ali :

Journaliste à la radio nationale (ENRS, radio nationale d'expression arabe Chaîne 1, secteur public). Victime d'un attentat près de son domicile à Birkhadem, quartier de la proche banlieue d'Alger, le 6 janvier 1995; il succombe des suites de ses graves blessures le 7 janvier.

 

37) YAHIAOUI Abdelmadjid :

Correcteur au quotidien arabophone du secteur public Ech-Chaâb. Assassiné par balles près de son domicile à Baraki (grande banlieue au sud-est d'Alger), le 13 janvier 1995.

 

38) OUARI Nacer :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné près de son domicile à Sidi Moussa (grande banlieue au sud-est d'Alger), le 1er février 1995.

 

39) ZAITER Djameleddine :

 

Journaliste au quotidien régional arabophone du secteur public El Djoumhouria. Assassiné par balles à Gdyel, petite localité située à une quinzaine de km d'Oran (400 km à l'ouest d'Alger), le 17 février 1995.

 

40) OUARHOUM Mahmoud :

Agent de saisie à l’agence officielle Algérie presse services (APS, secteur public). Assassiné par balles près de son domicile à Baraki (grande banlieue à l’est d’Alger), le 1er mars 1995

 

41) HAMMADI Rachida :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Victime d'un attentat près de son domicile à Chevalley, sur les hauteurs d'Alger, le 20 mars 1995. Sa sœur, Houria, chargée d’études spécialisées à l'ENTV, est tuée sur le coup en tentant de s'interposer pour la sauver. Rachida succombera des suites de ses graves blessures dans la nuit du 30 au 31 mars à l'hôpital parisien du Kremlin-Bicêtre. Première femme journaliste assassinée. Cf. 42.

 

42) HAMMADI Houria :

Technicienne à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Elle est tuée en tentant de s'interposer pour sauver sa sœur Rachida Hammadi, victime d'un attentat près de son domicile à Chevalley, sur les hauteurs d'Alger, le 20 mars 1995. Cf. 41.

 

43) BOUKERBACHE Ali :

Ancien journaliste, collaborateur des quotidiens régional arabophone du secteur public El Djoumhouria et national du soir arabophone du secteur public El Massa, directeur de l'agence privée de vidéo-information TV Media. Assassiné par balles à Dergana (proche banlieue à l'est d'Alger), le 21 mars 1995.

 

44) ABDERRAHMANI Mohamed :

 

Journaliste et directeur du quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné par balles à Oued Kniss, quartier populaire de la commune d’Hussein-Dey, à l'est d'Alger, le 27 mars 1995.

 

45) BOUKHEZAR Makhlouf :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Enlevé de son domicile familial le 3 avril 1995, il sera retrouvé le lendemain, égorgé, dans la malle de sa voiture, près de son domicile, à la cité Bentchicou, sur les hauteurs de Constantine (500 km à l'est d'Alger).

 

46) SAIDJ Azzedine :

Journaliste à l'hebdomadaire arabophone privé El Ouma (disparu). Kidnappé et égorgé à Alger, le 15 mai 1995.

 

47) BAKHTI Benaouda :

 

Journaliste au quotidien régional arabophone du secteur public El Djoumhouria. Assassiné à Oran, le 21 mai 1995.

 

48) SABOUR Malika :

Journaliste à l'hebdomadaire arabophone privé Ec-Chourouk El-Arabi (disparu). Assassinée dans son domicile, à Alger, le 21 mai 1995.

 

49) HAMAIZI Mourad Abdelaziz:

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 27 mai 1995.

 

50) TAAKOUCHET Ahmed :

Journaliste à la radio nationale (radio régionale arabophone du secteur public Cirta). Kidnappé et égorgé à Constantine (500 km à l'est du pays), le 18 juin 1995.

 

51) HAMOUDA Naïma :

Journaliste à l'hebdomadaire francophone du secteur public Révolution Africaine (disparu), ex-organe central du Parti du Front de libération nationale (FLN). Enlevée et assassinée à Saoula (wilaya de Tipasa), le 2 août 1995.

 

52) OUAGUENI Ameur :

Journaliste au quotidien francophone privé Le Matin. Assassiné par balles à El Biar, sur les hauteurs d'Alger, près du domicile familial, le 21 août 1995.

 

53) TAZROUT Saïd :

Journaliste au quotidien francophone privé Le Matin. Assassiné par balles à Tizi Ouzou (100 km à l'est d'Alger), le 3 septembre 1995.

 

54) GUERROUI Brahim :

Caricaturiste au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné dans le quartier des Eucalyptus (grande banlieue à l'est d'Alger), le 4 septembre 1995.

 

55) BRIKH Yasmina :

Journaliste à la radio nationale (radio nationale arabophone du secteur public Chaîne 1). Assassinée dans le quartier des Eucalyptus (grande banlieue à l'est d'Alger), le 4 septembre 1995.

 

56) GUEBRIOUT Omar :

Ingénieur, chef de centre des Eucalyptus de la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 7 septembre 1995.

 

57) BRAHIMI Saïd : Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné en même temps que son épouse à Dellys, le 8 septembre 1995. Cf.58.

 

58) BRAHIMI Radja née BOULAOUDAD :

Technicienne à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassinée en même temps que son époux à Dellys, le 8 septembre 1995. Cf. 57.

 

59) LALLALI Rabah :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 9 septembre 1995.

 

60) OURTILANE Omar : Journaliste au quotidien arabophone privé El Khabar. Assassiné par balles près de son domicile à Belcourt, quartier populaire du centre d'Alger, le 3 octobre 1995.

 

61) SAADAOUI Abdelwahab : 

Journaliste au quotidien arabophone du secteur public Ec-Chaâb. Assassiné à Alger, le 15 octobre 1995.

 

62) DJEBAILI Saïda :

Journaliste au quotidien arabophone privé El Hayat El-Arabia (disparu). Assassinée dans le quartier de Beaufraisier, sur les hauteurs d’Alger, le 16 octobre 1995. Elle était accompagnée de son fiancé, Ahmed-Mustapha Lazhari qui travaillait avec elle comme chauffeur dans le même journal. Cf. 63.

 

63) LAZHARI Ahmed-Mustapha :

Chauffeur au quotidien arabophone privé El Hayat El-Arabia (disparu). Assassiné le 4 novembre 1995 dans le quartier de Beaufraisier, sur les hauteurs d’Alger, le 16 octobre 1995. Il était accompagné de sa fiancée, Saïda Djebaïli, qui travaillait avec lui comme journaliste dans le même journal. Cf. 64.

 

64) FETTAH Mohamed :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 18 octobre 1995.

 

65) GUERDJOUMA Khaled :

Journaliste à l’hebdomadaire arabophone privé El Houria. Enlevé et assassiné à Bachjarah (proche banlieue à l’est d’Alger), le 29 octobre 1995.

 

66) KHALFOUN Ahmed :

Directeur des ressources financières à l’agence officielle Algérie presse services (APS, secteur public). Assassiné à Birkhadem, à l’est d’Alger, le 4 novembre 1995.

 

67) MAHIOUT Hamid :

 

Journaliste au quotidien francophone privé Liberté. Kidnappé et égorgé avec Ahmed Benkherfellah dit Hamidou, à Alger, le 2 décembre 1995. Cf. 68.

 

68) BENKHERFELLAH Ahmed dit Hamidou :

 

Chauffeur au quotidien francophone privé Liberté. Kidnappé et égorgé avec Hamid Mahiout, à Alger, le 2 décembre 1995. Cf.67.

 

69) DAHMANI Khedidja :

Journaliste à l'hebdomadaire arabophone privé Ec-Chourouk El-Arabi (disparu). Assassinée par balles près de son domicile à Baraki (grande banlieue au sud-est d'Alger), le 5 décembre 1995.

 

70) BENDAOUD Abdelkrim :

 Technicien à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 15 décembre 1995.

 

71) BELKACEM Mohamed :

 Chef d'unité de production à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 20 décembre 1995.

 

72) MERIOUD Khaled :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV, secteur public), Assassiné au quartier La Montagne (grande banlieue à l'est d'Alger), le 23 décembre 1995.

 

1996

 

73) MEKATI Mohamed :

 

Journaliste au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné à Alger, le 12 janvier 1996.

 

74) ABOULKACEM Khaled :

 

Documentaliste au quotidien francophone privé L'Indépendant (disparu). Assassiné à Alger, le 14 janvier 1996 dans un attentat qui visait le directeur de la publication, Noureddine Guitoune, lequel, bien que grièvement blessé, échappera miraculeusement à la mort.

 

75) BOUHACHEK Abdallah :

Journaliste à l'hebdomadaire syndical Révolution et Travail, organe central de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Assassiné à Alger, le 10 février 1996.

 

76) AIT-MEBAREK Allaoua :

Journaliste au quotidien du soir francophone privé Le Soir d'Algérie (paraissant le matin actuellement). Mort dans l'attaque à la voiture piégée contre la Maison de la Presse Tahar Djaout (centre d'Alger), le 11 février 1996.

 

77) DORBHAN Mohamed :

 

Journaliste au quotidien du soir indépendant francophone Le Soir d'Algérie (paraissant le matin actuellement). Mort dans l'attaque à la voiture piégée contre la Maison de la Presse Tahar Djaout (centre d'Alger), le 11 février 1996.

 

78) DERRAZA Djamel :

 

Collaborateur au quotidien du soir francophone privé Le Soir d'Algérie. (paraissant le matin actuellement). Mort dans l'attaque à la voiture piégée contre la Maison de la Presse Tahar Djaout (centre d'Alger), le 11 février 1996.

 

79) ILLOUL Naïma :

Technicienne à la télévision nationale (ENTV secteur public). Tuée, parmi les passants, dans l'attentat à la voiture piégée contre la Maison de la Presse Tahar Djaout, le 11 février 1996.

 

80) BELGHEZLI Achour : 

Journaliste de l’hebdomadaire francophone privé Le Pays-Thamurth. Assassiné à Tizi-Ouzou, le 17 février 1996.

 

81) TAAM Mourad :

Agent de cantine à la radio nationale (ENRS, secteur public). Assassiné à Alger, le 27 février 1996.

 

82) SAADI Belkacem :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV secteur public). Assassiné à Alger, le 29 février 1996.

 

83) TRIA Slim :

Agent de sécurité à la radio nationale (ENRS, secteur public). Assassiné à Alger, le 4 mars 1996.

 

84) ARABDIOU Djilali :

 

Reporter-photographe à l'hebdomadaire francophone du secteur public Algérie Actualité (disparu). Assassiné par balles près de son domicile à Aïn Naâdja (proche banlieue à l'est d'Alger), le 12 mars 1996.

 

85) AMMOUR Yahia :

Journaliste à la télévision nationale (ENTV secteur public. Assassiné à Alger, le 30 mars 1996.

 

86) SELIM El-Hadi :

Ingénieur à la télévision nationale (ENTV secteur public). Assassiné à Alger, le 10 avril 1996.

 

87) BOUCHIBI Djamel :

Employé au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné à Alger, le 24 avril 1996.

 

88) DAGHBOUDJ Driss :

Chauffeurà la télévision nationale (ENTV secteur public). Assassiné à Alger, le 7 juillet 1996.

 

89) TOUARI Boualem :

Ingénieur à la télévision nationale (ENTV secteur public). Assassiné à Alger, le 27 juillet 1996.

 

90) KESSAB Mohamed : Journaliste à la radio nationale (ENRS, Chaîne Radio Coran, secteur public), Assassiné à Bouzaréah, sur les hauteurs d’Alger, le l2 août 1996.

                                            

91) HAMOUI Mokrane :

Journaliste à l’hebdomadaire arabophone privé Ec-Chourouk El-Arabi (disparu). Assassiné à Alger, le 15 octobre 1996.

 

92) ABDICHE Bousaâd :

Journaliste au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid.

Trouve la mort, dans un attentat à la voiture piégée, à Alger, le 26 décembre 1996.

 

  

 

1997

 

93) BELLACHE Messaoud :

Chauffeur au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné à Alger, le 10 janvier 1997.

 

94) REGUIEGUE Ali :

Ingénieur à la télévision nationale (ENTV, secteur public). Assassiné à Alger, le 8 février 1997.

 

95) HARROUCHE Abdelwahab :

Correcteur au quotidien francophone du secteur public El Moudjahid. Assassiné à Alger, le 1er juin 1997.

 

96) BERKANE Zoubida :

Technicienne à la télévision nationale (ENTV secteur public). Assassiné à Alger, le 31 août 1997 à Alger.

 

 

Attentats contre des journalistes étrangers

 

QUEMENEUR Olivier : Journaliste français, assassiné par balles à la Casbah d'Alger le 1er février 1994. Lors de cet attentat, ses deux confrères, le Français Yves Menari et l’Australien Scott Allan, ont été blessés.

 

Journalistes portés disparus

 

 

HASSAINE Mohamed

 

Mohamed Hassaïne, correspondant local du quotidien Alger Républicain, a été enlevé le 28 février 1994, aux environs de 7h30, à la sortie de son domicile à Larbatache (wilaya de Boumerdès), alors qu'il se rendait à son travail. Selon les témoignages de ses proches et de sa famille, les quatre hommes qui ont enlevé Mohamed Hassaïne appartiendraient à des groupes islamistes armés. Des « repentis » affirment qu'il a été assassiné, le jour même de son enlèvement.

 

BOUSSELHAM Kaddour

 

Kaddour Bousselham, correspondant du quotidien public Horizons à Hacine, dans la région de Mascara (ouest du pays), a été enlevé le 29 octobre 1994. Il vivait avec sa famille sous une tente depuis que son domicile avait été détruit par un trem

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